M. FEIX Thibaut
Promotion : 2021
SeaTech, Ecole d'ingénieur de l'Université de Toulon (SEATECH)
Poste actuel : Doctorant, ECOLE DES MINES DE PARIS
Stage : Institut Français du Pétrole et des Energies Nouvelles ( Rueil-Malmaison )
Mission : Evaluation de la consommation énergétique et des émissions de GES de la production de matières premières minérales
Résumé Stage : Portés par la transition écologique et le développement des pays émergeant, les besoins en matières premières minérales sont amenés à croître significativement dans les prochaines décennies, et avec eux les dommages environnementaux associés. Afin d’identifier les leviers de réduction les plus importants, il est nécessaire de quantifier le poids individuel de chacune d’elles.
Les analyses de cycle de vie des matières premières sont généralement établies commodité par commodité, dans une certaine région du monde et par une technologie définie en prenant parfois compte des co-produits. Les études permettant un point de vue global sont quant à elles plus rares, et soumises à des difficultés méthodologiques : l’évaluation précise des impacts nécessiterait une connaissance exhaustive de chaque étape de l’extraction de chaque commodité, des produits et co-produits de chaque mine, et de chaque technologie de production utilisée dans le monde.
La présente mission a pour but de contribuer à l’évaluation des impacts environnementaux de la production de matières premières à l’échelle globale. Pour pallier les difficultés méthodologiques mentionnées, l’étude propose une approche par intervalle, en donnant une estimation basse, moyenne et haute des consommations énergétiques et des émissions de GES de la production de matières premières. Différents leviers de réduction des impacts sont identifiés, tels l’amélioration du recyclage ou la pénétration de la production d’acier par four à arc électrique en Chine.
Il ressort que trois commodités sont à l’origine de 80% de la consommation énergétique et de 90% des émissions de GES du secteur : le fer & l’acier, l’aluminium et le ciment. Bien que les dommages environnementaux de la consommation de métaux associés à la transition énergétique soient significatifs, ceux-ci restent très inférieurs.